Alcoolisme : s'en libérer

Définition de l'alcoolisme

L'alcoolisme est l'addiction à l'alcool contenu dans les boissons alcoolisées. L'alcoolisme se caractérise par une perte de contrôle face à l'alcool, une dépendance physique et une dépendance psychique.

Symptômes de l'alcoolisme

La personne alcoolique a des troubles mentaux et des troubles du comportement liés à l'alcool.

La dépendance physique représente l'état où le manque (non-présence du produit dans l'organisme) menant à des troubles constituant ce que l'on appelle le syndrome de sevrage.

La dépendance psychique se subdivise quant à elle en deux groupes : la dépendance psychologique et la dépendance comportementale.

La dépendance psychologique représente pour la personne souffrant d'alcoolisme un désir permanent de boire de l'alcool. La dépendance comportementale est liée à des habitudes souvent générées par l'environnement de la personne souffrant d'alcoolisme

Mon problème avec l’alcool est-il lié à mon passé ?

Il est fort probable que votre addiction à l’alcool repose dans un premier temps sur des dépendances relationnelles.

Cette dépendance relationnelle conduit à son tour à une problématique liée à votre pouvoir personnel et des difficultés de culpabilité.

Comme pour diverses problématiques, cela repose sur un problème d’intégration et de développement vertical de votre conscience, et donc d’accès à vos propres ressources personnelles.

Puis-je me libérer de mon problème d’alcool ?

Oui, mais des conditions préalables doivent être réunies :

• Avez-vous une claire intention d’évoluer ?
• Pouvez-vous concevoir ce problème d’alcool comme un symptôme et non comme le problème principal ?

Dans ces conditions, il est fort possible que votre consommation d’alcool diminue nettement et devienne « normale ».

Dois-je arrêter de boire pour résoudre le problème ?

Si vous entrez dans un processus d'évolution : non, il ne faut surtout pas décider d'arrêter de boire.

Pourquoi ne dois-je pas décider d'arrêter de boire si je fais une thérapie brève ?

Parce que tant que vous n'êtes pas libéré des peurs et problématiques sous-jacentes, l’alcool est utilisé comme un moyen de gérer votre stress. C’est la même chose pour les personnes qui veulent arrêter de fumer ou se libérer de compulsion alimentaire par exemple.

D’autre part, le fait d’arrêter de boire alors que l’on se trouve dans une démarche d’évolution, introduit un biais ou crée une contradiction puisque :

• d'un côté, vous avez l'intention d'évoluer pour résoudre le problème
• d'une autre côté, vous désirez gérer ou contrôler le symptôme (en arrêtant de boire) 

Le succès de la démarche est-il garanti ?

Non. Ceci dit, environ 90 % des personnes qui commencent une thérapie brève avec moi si libèrent de leur dépendance à l'alcool. Certaines personnes n'ont plus du tout envie de boire tandis que d'autres réussissent à avoir une relation « normale » vis-à-vis de l’alcool.

Que se passe-t-il si la thérapie brève ne permet pas la libération de l'emprise de l'alcool ?

Pour ces personnes, il ne reste plus que la démarche de prendre la décision d’arrêter de boire.

La bonne nouvelle est que cette décision d'arrêt est cette fois prise avec une conscience plus claire et une détermination plus forte.