Pas savoir dire non
Faites-vous souvent passer l’autre avant vous ?
Avez-vous peur de perdre la relation si vous dites « non » l’autre ?
Avez-vous peur de vous sentir coupable si vous dites non ?
De nombreuses personnes ne sont effectivement pas suffisamment connectées à elles-mêmes et donc à leurs propres besoins. Lorsqu'elles sont ainsi sollicitées, elles ne savent pas dire non et s’engouffrent dans tous types d’activités ou de relations dont elles n’ont pas particulièrement besoin.
Il arrive fréquemment que ces personnes soient l’objet de manipulations, harcèlement, etc.
Malgré cette petite voix qui leur dit de s’écouter, de diverses peurs font pencher la balance vers un « Oui » à l’autre ou un "Non" qui n’est pas perçu comme un "vrai" non !
Analyse du problème
1. Quelle est la différence entre une personne qui sait dire « non » à l’autre de manière sereine et une personne qui craint de dire non ?
La personne qui ose dire non facilement, est sans conflits internes qui l’empêchent d’être parfaitement intègre tant vis-à-vis d’elle-même que vis-à-vis des autres. Le « non » s’exprime aisément et il est généralement bien compris par la personne qui réceptionne ce non.
2. Quels sont les conflits de valeurs qui empêchent l’émergence du « non » spontané ?
Les conflits se situent essentiellement autour de 3 niveaux de conscience et entretiennent des peurs variées :
- Niveau de conscience tribal/affectif : peur que l’autre se sente blessé, peur de perdre la relation, etc
- Niveau de conscience du guerrier/égo : peur d’être égoïste, peur de faire le mal à l’autre, etc
- Niveau de conscience traditionnel : peur de sentir coupable, peur du rejet du groupe, etc.
3. Quelle est la différence entre un « non » naturel et un « non » géré par le mental ?
« Vrai non » : Le « non » s’exprime avec intégrité sans que la personne ait besoin de peser le pour et le contre. Le nombre de non diminue progressivement, car la personne qui sait dire non naturellement a moins de relations toxiques dans son entourage.
« Faux non » : Le « non » sonne faux. Il est exprimé avec un manque d’intégrité, parce qu'il y a dissonance entre les conflits de valeurs perçus par l’interlocuteur et l’expression du « non. Le nombre de « non » reste élevé puisque la personne reste dans un entourage relationnel faisant « miroir » aux peurs qui entretiennent les conflits de valeurs.
4. Si je dis non spontanément, cela va-t-il nuire à mon entourage ?
Il est fréquent que certaines relations « toxiques » de la personne qui ne savait pas dire non disparaissent ou encore que l’entourage immédiat de cette personne soit, dans un premier temps surpris et ajuste à son tour graduellement son comportement.
Si vous savez dire non de manière naturelle, vos relations toxiques vont disparaître.
Les conséquences comportementales
- Manquer de respect pour soi-même
- S’engager dans des activités qui ne nous plaisent pas
- Manquer de motivation pour tenir ses engagements
- Se sentir débordé
- Être surchargé de travail
- Avoir l’impression de subir les choses
- Avoir la sensation d’un manque de temps (perte de sa maitrise du temps)
- Sentiment de culpabilisation permanent
Apprendre à dire non ?
-
L’apprentissage du "non" est-il une solution ?
C’est une solution, mais qui est « couteuse » et peu efficace.
L’apprentissage "mental" ne signifie pas que les conflits de valeurs sont réglés !
Les peurs qui entretiennent ces conflits de valeurs sont toujours présentes. Par conséquent, les mêmes situations nécessitant l’apprentissage du « vrai non » vont systématiquement se représenter.
C’est ainsi qu’une personne peut avoir appris à dire non et simultanément avoir de nombreuses relations toxiques !
-
Quelles sont les méthodes pour apprendre à dire non ?
Livres, formations en développement personnel, etc. Attention, c’est un apprentissage "mental" ! N.B. Attention, ce type d'apprentissage ne traite pas les causes profondes du problème qui restent actives.
-
Il existe des outils pour savoir dire non !
De nombreux ouvrages et formations enseignent l’art de dire non : se montrer ferme et clair, écouter ses besoins, éviter de se justifier, etc..dire non !
Le problème est que tous ces apprentissages ne traitent pas les causes profondes qui maintiennent en place la peur de dire non !
Le résultat est une personne qui manque de congruence : elle dit non de manière catégorique, mais son non-verbal exprime des signaux contradictoires.
-
Savoir dire non s’apprend !
Oui, c’est vrai, cela s’apprend… mais le problème, c’est que c’est le mental qui apprend !
Avez-vous suivi une formation pour savoir quand vous aviez trop chaud ou quand vous devez aller dormir ?
En réalité, votre incapacité à dire non naturellement est un des marqueurs du manque d’évolution de votre conscience.
Qu’est-ce qui est le plus judicieux selon vous ?
A. Faire des apprentissages mentaux pour corriger mentalement nos failles, mais rester fondamentalement inchangé.e
B. Évoluer afin que nos failles soient corrigées « en amont », c’est-à-dire au niveau de votre conscience.
Alain MARTHOZ
Psychopraticien - Coach Intégral
Hypnothérapeute et Coach certifié
Maître Praticien en Hypnose Ericksonienne et PNL
Peu de femmes et d'hommes existent par eux-mêmes et ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes.
Lorsque vous dites oui aux autres, faites en sorte de ne pas dire non à vous-mêmes !
Savoir dire non sans culpabiliser
Si vous appreniez à vous dire « oui » à vous !
Évoluez pour savoir dire non de manière naturelle, spontanée et appropriée !
Si vous ne savez pas dire non de façon naturelle, sachez que la thérapie brève intégrale et le coaching de vie intégral peuvent vous aider.
C’est en ciblant des objectifs spécifiques de développement personnel et relationnel que vous pourrez devenir quelqu’un.e qui sait dire non à l’autre de façon juste et naturelle lorsque cela est nécessaire.
Demandez des renseignements complémentaires – Prenez rendez-vous à Liège (centre), en province du Luxembourg ou à distance
Mon engagement : vous offrir le prix de la 1ʳᵉ séance si, à l’issue de celle-ci, je n'ai pas l'intime conviction de pouvoir vous aider concernant vos demandes de bien-être et ou de développement personnel.
Croyances erronées
Ce qui se trouve sur internet pour résoudre ce problème est-il exact ?
Découvrez quelques croyances et affirmations erronées ou partiellement erronées (depuis la perspective intégrale) concernant cette problématique.
1. Les personnes introverties disent oui par peur d’être rejetées.
La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d’être rejetée n’est qu’une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.
2. La peur de dire non est liée à une image négative de soi.
La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu’elle veut ou qu’elles sont ses envies ou désirs.
3. Celui qui n’ose pas s’imposer est dans une relation infantile à l’autorité.
C’est vrai. Cependant, il y a dans un premier temps une position "infantile" face à l’affect (peur de perdre l’amour, peur de ne plus être aimé·e, etc.). Ensuite, il y a aussi une position « infantile » face au pouvoir (peur d’être égoïste, peur de faire du mal, etc.).
4. Un retour à soi permet de dire oui à ses envies et par conséquent de dire non à l’autre, si nécessaire.
Tant que la problématique affective sous-jacente ne sera pas résolue (liens fusionnels, deuils engendrant tristesse, peur de l’abandon, etc.) la personne aura beaucoup de mal de faire un retour sur elle-même et donc de dire « oui » à ses envies.
5. Apprendre à dire non via des techniques est une clé majeure de l’affirmation de soi.
Faux. L’affirmation naturelle et spontanée de soi ne repose pas sur des techniques, mais sur l’harmonisation de différentes structures de valeurs dans sa conscience.
6. S’affirmer et dire non à l’autre renforce la confiance en soi.
C’est l’inverse : s’exprimer et dire non à l’autre est un signe de confiance en soi.
7. Pouvoir dire non permet de se protéger et ne pas se laisser manipuler.
Faux. De nombreuses personnes ont appris à dire non, mais restent dans des contextes relationnels où la manipulation est présente et que celle-ci soit constatée ou non.
8. Nombre d’entre nous n’osons pas dire non à cause de croyances issues de notre éducation.
Ce n’est pas complètement vrai. Les causes profondes sont liées aux conflits de valeurs dans notre conscience entretenus par des peurs diverses. Ces conflits de valeurs conduisent à leurs tours à des perturbations émotionnelles et des croyances limitantes du genre (il faut faire plaisir aux autres, ce n’est pas bien de trop penser à soi, etc.)
9. La peur de dire non repose sur d’autres peurs (peur de blesser, peur de faire de la peine, peur de se montrer égoïste, peur du conflit, peur de l’autorité, etc.) !
En réalité la peur de dire non est un manque de saine intégration de votre conscience guerrière ou de votre égo. Votre pouvoir personnel est donc « affaibli ».
Ce qui cause ce pouvoir personnel affaibli est la dépendance affective (peur de perdre le lien, peur de faire de la peine, etc.).
La conséquence de ce pouvoir personnel affaibli est la dépendance à la notion de famille/communauté/société.
En résumé :
- La peur de dire non (dépendance au pouvoir) découle de la dépendance affective.
- La peur de dire non (dépendance au pouvoir) conduit à la dépendance vis-à-vis de la communauté/famille/société.
10. Le fait d'éviter de dire non découle de nos croyances !
Il faut faire passer les autres avant soi !
Ce n’est pas bien d’être égoïste !
Il faut être poli !
Il faut donner de l’amour !
Certes, nos croyances reposent sur notre éducation. Mais, notre éducation repose d’abord sur notre conscience, et donc nos valeurs.
Nos conflits de valeurs créent à leur tour des perturbations émotionnelles et des croyances qui ne nous servent pas nécessairement !
En résumé, nos croyances découlent de l’état d’évolution de notre conscience !
12. Il suffit de décider de dire non !
Cette « technique » est absurde !
Une personne qui ne sait pas dire non est une personne qui ne connait pas ses propres besoins et manque de pouvoir sur elle-même et sa vie.
Par conséquent, comment peut-elle savoir à qui ou à quoi elle souhaite dire oui ou dire non !?
Témoignages de personnes libérées
Voici quelques avantages qui découlent de savoir dire non naturellement :
- Renforcement de la confiance en soi
- Savoir se fixer des limites
- Permet d’être assertif
- Permet de mieux gérer son stress
- Permet d’être mieux respecté
- Permet de savoir dire non sans culpabiliser
Lisez les récits des personnes qui éprouvaient des difficultés à dire non ou peur de dire non : 137, 128, 115, 107, 86, 25.